top of page

Rituel pour canaliser mon impatience

  • Photo du rédacteur: Sew Helen
    Sew Helen
  • 3 sept. 2019
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 sept. 2019

Dans mon dernier post, j'évoquais cette #impatience qui me ronge. Ce matin, après une nuit agitée de cauchemars et d'insomnies, j'ai décidé de prendre le temps d'un #rituel pour écouter ce que me disais cette pression devenue douleur physique.



rituel pour canaliser mon impatience

Scénario bien connu du bad day. Mauvaise nuit, cauchemars, flot de pensées et de plaintes ultra-envahissant au réveil. J'essaye (vainement) de coucher ce flot sur le papier pour m'en débarrasser mais le corps s'en est mêle.

Coup de jus dans l'épaule et dans le cou... la douleur s'installe. Ces derniers temps, j'avais pris l'habitude de me ruer sur l'ibuprofène pour avoir la paix. Mais est-ce que ça ne revient pas à baillonner ce corps qui essaye de me dire que je vais dans la mauvaise direction ?

Alors ce matin, je lui laisse la parole et je prends soin de lui, de moi. Et de la vulnérabilité dans laquelle je suis face à cet état que je ne contrôle pas.





Mon rituel pour accueillir mon impatience

Je ne fais rien de compliqué. Je m'assois et je respire pour faire de l'espace dans ce corps qui ressemble de plus en plus à un étau.

Ce n'est pas systématique, mais cette fois-ci, j'ai ressenti le besoin d'être entourée des éléments pour me protéger, m'apporter leur énergie : quelques cailloux ramassés au fil de mes escapades, une plante et le terreau dans lequel elle est enracinée, une bougie pour l'énergie du feu et un bol d'eau.

Bien installée sur mon coussin, j'ai fermé les yeux et j'ai écouté mon corps. Que me disait cette douleur dans l'épaule ? Avais-je d'autres douleurs cachées ? Je me demande en quoi cette douleur parle de la pression que je me mets en cette rentrée... j'entends la question mais je n'essaie pas d'y répondre. Je veux laisser la place à l'écoute, à l'air qui entre dans mon corps.


Je commence par sentir l'air entrer et sortir de mon nez et descendre dans mes poumons. Eux aussi sont tendus, presque courbatus. Avec l'air frais, je leur envoie toute l'énergie de vie que j'inspire sur le moment. L'air continue de descendre et je ressens le besoin de bloquer ma #respiration tout en relâchant mon abdomen. Mon #diaphragme s'étire... c'est bon ! Je reste ainsi plusieurs secondes et la chaleur se répand dans mon ventre. Je répète cet exercice plusieurs fois à différents niveaux de mon buste. Mon #corps guide mes mouvements intérieurs. Ses contractures, ses envies de chaleur, son besoin de bouger au fil des respirations. Finalement, mon rituel aura pris fin au bout d'une heure. C'était le temps dont nous avions besoin, mon corps et moi pour nous retrouver, faire la #paix et arrêter la #maltraitance.

Ce moment a été vraiment bénéfique mais il n'aurait pas été complet si je n'avais pas été #nager. J'avais un besoin physique d'eau. Comme si laisser mon corps filer dans l'eau allait m'aider à porter le poids de ma #dépression et m'aider à avancer.

Je suis tellement reconnaissante d'avoir ce temps libre dédié à ma reconstruction. J'espère qu'elle m'aidera à m'aimer mieux, à m'accepter, à me trouver.

 
 
 

Commentaires


© 2018 by sew helen. Proudly created with wix.com

bottom of page